pitoslife

vendredi, novembre 17, 2006

Il m'est arrivé quelquechose d'incroyable hier. Je me promenais avec mes maîtres et Emelie dans mon quartier quand je suis tombé sur un portefeuille. Mes maîtres qui croyaient l'avoir vu en premier s'en sont emparés. Il y avait apparament suffisament d'argent pour acheter 50 mini poulets ou 20 gros cochons selon l'unité qu'on utilise. La dessus mon maître, ce héros, décide de trouver la propriétaire de cet objet qui ne présentait plus grand intérêt à mes yeux mais bon...après avoir scrupuleusement fouillé et analysé toutes les images pieuses et les photomatons de la jeune fille de 15 ans, ils ont finalement trouvé le numéro de téléphone de son père fleuriste dans le Trastevere. Pour une raison inconnue, ils ont décidé d'écourter ma précieuse promenade pour prévenir la Alexia en question que son argent et ses papiers étaient entre de bonnes mains. Quelques minutes plus tard, le père et la fille sonnaient à l'interphone pour récupérer leur bien. Mes maîtres étaient ravis de recevoir autant de louanges et de compliments et de se sentir si proches de la santifiction. Par contre ils se foutaient royalement du fait qu'ils m'avaient pourri ma balade. Enfin bon... Quoi qu'il en soit, la jeune fille revient dix minutes plus tard avec une belle plante du magasin de son père et deux bouteilles de vin. Là, ma maîtrese se pâme devant la plante et l'athmosphère qu'elle donne à l'appartement. Elle trouve que cette végétation (indemne d'odeur de pisse donc vraiment inintéressante) redonne de la vie à la pièce, etc. Personnellement, je trouve qu'entre mes odeurs,mes poils, les moils de Mouni (un poil= un poil de Pito, un moil = un poil de Mouni)et les senteurs de sa litière, il y avait largement assez de vie pour l'appart. D'ailleurs, Mouni a du penser la même chose que moi. Enfin, je m'emporte peut être un peu. Mouni n'a rien pensé du tout. Mouni a vu la plante et là Dieu sait ce qui s'est passé dans sa tête. Il a bombé le dos et frétillé frénétiquement la queue (premier signe d'une très forte stimulation). Puis il s'est approché de la belle plante et l'a reniflé d'un air désintéressé (deuxième signe typiquement caractéristique d'un très fort intérêt mais qui signale une peur des représailles). Et là, brutalement, Mouni a signé l'arrêt de mort de l'athmosphère agréable qui ravissait ma maîtresse. Mouni a mordu violemment dans une feuille qui ne lui avait absolument rien fait. La belle plante s'est faite punir à la place de Mouni et est partie sur le balcon. Ce matin mes maîtres l'ont emporté, je crois que je ne la reverrai plus jamais.
Une autre chose étrange s'est passé hier. Mes maîtres ont montré à Emelie les secrets de mes ballades (ramasage de crotte, itinéraire préféré, stimuli type papier journal pour me soulager, comment m'empêcher de lécher la pisse etc.). J'en déduis qu'Emelie va me garder. Emelie est américaine et les américaines m'adorent, c'est comme ça, c'est systématique. J'espère quand même que mes maîtres reviendront bientôt. Je leur manque déjà beaucoup.